"Je veux être sage-femme"

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    Me revoilà pour vous faire part de mes petites nouvelles… A mon grand étonnement et au grand étonnement de tous, mes appréhensions liées à notre chère Première année de médecine (dite P1), se sont volatilisées pour laisser la place à une motivation incroyable ! En voilà une grande nouvelle… En effet, quand j’ai fais part à ma sœur des mes inquiétudes sur sage-femme, lui disant que je préfèrerais éventuellement faire esthétique dans un soucis de confort de vie et de facilité, elle m’a tout de suite ressaisie avec un « Non mais ça va pas non ?! Qu’est ce qui peut bien te passer par la tête parfois ? T’es passionnée par l’obstétrique et par  la femme enceinte, tu vas pas tout plaquer sur un coup de tête ? ». Et je peux vous dire que heureusement qu’elle était là, sinon j’aurais pu faire une grosse bêtise. C’est un peu ma vocation ce métier et je donnerais absolument tout pour y arriver, quitte à sacrifier une voire deux années de ma petite vie en P1. J’ai eu le malheur de m’égarer pendant deux semaines sur mes choix de vie, ce qui a entraîné la création de ce blog. Maintenant qu’il est là, je compte bien le garnir de mon parcours de future étudiante et de ma petite vie aussi, tout de même ! Y a tellement de choses à dire…

 

    Je vais commencer par raconter la journée porte ouverte à la fac de médecine, qui s’est déroulée samedi dernier. Alors, programme de la journée : levée à 7h00 pour aller à un DS de philo de 4h (que j’ai pas réussi d’ailleurs), rendez-vous à 12h à la fac pour avoir un entretien de « démotivation » par un grand chirurgien pédiatrique (les détails suivent), conférence sur les études de sage-femme à 15h par madame la directrice de l’école de sage-femme, qui soit-dit en passant est très agréable (les détails suivent aussi).

 

    Petit compte rendu détaillé des faits…

Comme je suis en terminale, je me suis inscrite comme tous les terminales sur le site sur lequel on doit y mettre nos vœux pour les inscriptions dans le supérieur. On y inscrit nos notes et on attend avec impatience les avis de la fac. J’ai ensuite reçu un petit mail très agréable me disant en toute gentillesse que leur avis n’est pas favorable et que j’appartiens à la catégorie C (c'est-à-dire à ceux qui sont à plus d’un point et demi en dessous de la moyenne de la classe). Il m’ont ainsi convoqué à 12h à la journée porte ouverte pour un « entretien individuel » qui s’est avéré être un entretien à effectif réduit (une quinzaine environ). Ce rendez-vous avait pour but de nous dissuader de faire médecine, de nous faire prendre conscience que ce n’était pas fait pour nous. Le chirurgien pédiatrique qui nous a reçu nous a expliqué que trois matières sont importantes au lycée et  peuvent dire beaucoup sur un lycéen. On trouve parmi celles-ci les maths qui se réfèrent, pour caricaturer, à l’intelligence, l’histoire géographie, qui montre la capacité de la mémoire et pour finir la LV1 qui montre la capacité qu’a une personne de pouvoir retranscrire, dans une autre langue que sa langue maternelle, des idées. Suite à cette petite conférence, j’en suis ressortie étrangement encore plus motivée. J’ai peut-être un esprit de contradiction assez appuyé qui me pousse à montrer que des exceptions sont possibles (si je fais partie des exceptions ça serait royal). En effet, les gens appartenant à la catégorie de type C ont statistiquement très peu de chance de réussir en médecine. Après cette tentative de démotivation généralisée on ne peut plus agréable, (et avoir manger une bonne petite galette en ville), je suis allée à la conférence sur les études de sf, accompagnée de mon adorable sœur.

 

    Que dire que dire… C’était extrêmement motivant ! la directrice est adorable. Elle nous à fait un petit topo sur les études, les qualités requises (qui sont entre autres le sang froid, la patience, la sociabilité, l’humanité…) . On va dire que je n’ai pas appris grand-chose étant donné à quel point je cherche depuis deux ans des informations sur tout ça… mais c’est toujours un véritable plaisir d’entendre parler de ce que l’on veut faire comme métier, on va dire que ça agit comme une petite piqûre de motivation .

 

    Bref, c’était une excellente petite journée, j’étais quand même bien contente de retrouver mon lit le soir, car il faut le préciser, mon lit et moi c’est une très grande histoire d’amour !

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M
Des petites piqures de motivation, il en faut régulièrement, même quand on est passionné par ce qu'on fait. On passe tous par des périodes de doute, de remise en question... et ce sont ces piqures qui font du bien.<br /> <br /> Pourquoi croies-tu que je participe à presque toutes les portes ouvertes de mon école ? Parler de mes études et mon futur métier me permet de me rendre compte à quel point je suis mordue... et ça relance la machine :-D
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L
<br /> <br /> C'est sûr que ces "piqures de motivation" sont essentielles, et j'ai de même très hâte de pouvoir parler de mon futur métier autour de moi et de le faire<br /> connaître, car malheureusement, le métier de sage-femme est encore très mal connu de nos jours. De nombreuses personnes  pensent que le métier de sage-femme se réduit seulement au suivi de<br /> l'accouchement ou même l'associent facilement au métier des infirmières...<br /> Merci d'avoir baptisé mon blog avec ce premier commentaire, j'apprécie ce geste <br /> <br /> <br /> <br />